Quel que soit le bord politique auquel on se tient, il est difficile de ne pas savoir qui est Marsault. Selon que l’on demande à gauche ou à droite, Marsault sera au choix un fasciste misogyne à exterminer au plus vite, un type à l’humour rigolo mais parfois lourdingue, ou un franc-tireur contre la pensée unique à la liberté de ton bienvenue. Mais n’est-il pas un peu de tout cela à la fois, et sûrement plus ?
Commençons par son parcours : contrairement à nombre de ses pairs de gauche, Marsault n’est pas un enfant de la balle ou un bourgeois empâté qui dessine pour passer le temps. Après avoir quitté « très tôt » le système éducatif (« Je n’étais pas fait pour l’école »), il « part en formation professionnelle ». « J’ai fait un CAP de maçonnerie. Par la suite, pour gagner ma vie, j’ai fait un peu d’intérim, de l’usine, et cætera », explique-t-il. Il quitte alors la région parisienne pour Rennes, où il travaille notamment à l’usine PSA. Mais voilà, après avoir dessiné toute sa vie, à 20 ans, il décide de « concrétiser sa passion et d’en faire un métier ». Autodidacte, il décide alors de s’y « mettre un peu plus sérieusement », et, de façon lapidaire, conclut : « Et j’en suis là aujourd’hui ». [...]
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