La victoire de Valérie Pécresse au congrès des Républicains a accouché d’une indéniable poussée dans les sondages. D’à peine plus de 10 % des intentions de vote, Les Républicains ont vite grimpé au point de flirter avec les 20%, faisant de la présidente de la région Île-de-France la candidate la plus à même de battre Emmanuel Macron. Certes, elle enregistre ces derniers temps une légère rechute qui la place au niveau de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour ; elle n’en reste pas moins une prétendante sérieuse au second tour, et plus encore à la victoire finale – car Valérie Pécresse a tout d’une candidate de second tour, capable de réunir sur le « moindre mal ».
Et cette poussée dans les sondages a une explication simple : le discours très droitier d’Éric Ciotti et son excellent résultat au second tour du congrès (40%). Ayant de suite rallié Valérie Pécresse, tout en négociant une place d’influence dans la campagne – on se rappelle du rapport de force engagé publiquement dès le lendemain –, Ciotti est devenue la caution droitière affichée par Pécresse. Les ralliements express de toutes les figures de l’aile droite du parti à sa candidature – Laurent Wauquiez, François-Xavier Bellamy, Bruno Retailleau, Brice Hortefeux et Julien Aubert – auront fini de convaincre l’électorat traditionnel du parti : la « droite vraiment de droite » sera aux manettes avec Pécresse en cas de victoire. [...]
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