Une veuve cap-verdienne se rend dans un bidonville de Lisbonne pour enterrer son mari jamais revu après qu’il l’a abandonnée des années plus tôt. Si Vitalina Varela, nommée d’après son héroïne réelle, a l’air de cocher pas mal de cases à la mode (féminisme, résilience, décolonialisme), l’esthétique de Pedro Costa les récuse ainsi que toute tentation naturaliste, se plaçant bien plus haut, au niveau du grand art. Chaque photogramme, extraordinairement éclairé par Leonardo Simões, pourrait ainsi embellir n’importe quelle galerie d’art. [...]
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