La situation géopolitique de l’Arménie reste toujours périlleuse. Aliyev rappelle régulièrement les prétentions azéries sur le Syunik et sur le territoire restant à l’Artsakh. L’Azerbaïdjan commence une entreprise d’effacement des traces de la culture arménienne dans les territoires occupés de l’Artsakh tout en gardant d’excellentes relations avec la Commission européenne qui semble préférer le gaz azéri au gaz russe quoi que fasse la dictature de Bakou (qui vient récemment d’installer une base de drones kamikazes à Ganja près de la frontière avec l’Arménie). Les églises arméniennes en Artsakh sont profanées.
Les menaces directes sur le terrain continuent en permanence. Des routes sont coupées avec des check-points azéris rackettant la population arménienne qui les emprunte, des villageois font l’objet de tentatives d’intimidation en étant braqués avec des armes à feu pour les empêcher de réaliser leurs foins. Du bétail est volé par soldats ou les garde-frontières azéris. Le chef de la mission de SOS Chrétiens d’Orient en Arménie a pu observer de visu la coupure des routes. Le but de ces empiètements, s’accompagnant parfois d’incursions de soldats azéris sur le sol arménien, est clair. Il s’agit pour les idéologues panturquistes à la manœuvre à Ankara et à Bakou de créer un climat d’intimidation et de peur visant à chasser les arméniens de leurs terres pour grignoter celles-ci par une épuration ethnique lente. [...]
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