Kinshasa n’a pas perdu ses avenues bondées de taxis jaunes et ses embouteillages à n’en plus finir. Au centre Lilonge qui sert de bureau au cardinal Ambongo, diplomates, hommes politiques et leaders de la société civile défilent. Quelques semaines plus tôt, Félix Tshisékedi au pouvoir depuis 2019 a réussi à écarter la puissante Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) de la désignation du président de la commission électorale en négociant avec les « Églises du réveil ». Dès lors, la crainte d’une présidentielle « irrégulière et violente se fait palpable », avoue Marie-Reine Nzéba. Le sentiment de la journaliste de la télévision nationale et actrice de la société est partagé par ses autres collègues de la plateforme « Tournons la page ». Créée en France en 2014, cette alliance de 250 mouvements citoyens, active dans une dizaine de pays africains qui « milite pour l’alternance démocratique et la bonne gouvernance », multiplie des actions pour « éviter le pire en RDC », selon Marc Ona Essangui, son président. [...]
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