L’Incorrect devrait quintupler mon maigre salaire au regard des horreurs que je me coltine chaque jour dans le monde progressiste pour la plus grande gloire de la cause. Car j’ai une obsession: connaître à l’avance les prochaines dingueries disponibles sur le marché. Or l’infra-monde gauchiste ne nous déçoit jamais!
Et la grande tendance actuelle est à la femme à barbe. Dans la mouvance « body positive », les femmes qui ont des poilounets doivent s’accepter ainsi. Dans le patois progressiste, ça s’appelle le « SOPK » qui fait largement plus cool que « syndrome des ovaires polykystiques ». Cet hirsutisme, car c’est le vrai nom français, n’est plus un dérèglement hormonal ou je ne sais quoi de fâcheux mais une fierté, une « identité ». Ces dames ont même entrepris de créer un drapeau dédié et se revendiquent comme minorité opprimée. On peut même l’assimiler à un nouveau « genre » parmi les 67 millions déjà recensés. Bien entendu, eu égard à la transectionnalité, cette nouvelle oppression peut s’ajouter à toutes les autres disponibles dans le catalogue: femme, lesbienne, trans, racisé-e et autres pédés de la bite.
Le wokisme étant une nouvelle religion, l’église SOPK a déjà ses prophétesses: une Indienne dotée d’une barbe de papa Noël avec plein de poils aux pattes qui fait le mannequin dans la mode woke et surtout la bassiste d’un obscur groupe de wack n’woll cyber-punk du nom de Shaârghot : Clémence Dufieux. La grosse dondon aux tétasses pendouillantes (elle joue torse nu sur scène) a une vieille barbe dégueulasse et la revendique fièrement. En quelques années, elle est devenue l’écœurante icône de la communauté SOPK hexagonale. [...]
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