L'enjeu des élections législatives des 12 et 24 juin sera de déterminer le groupe politique principal de l’opposition parlementaire à Emmanuel Macron. L’extrême gauche révolutionnaire sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) regroupant LFI, le PS, le PC et EELV n'est uni que par l'intérêt électoral ponctuel. Idem pour le groupe macroniste « Ensemble », regroupant Renaissance, Horizon d’Édouard Philippe et le Modem, qui se divisera rapidement pour la succession du chef de l'État. Quant à LR, il ne peut qu'espérer sauver quelques sièges compte tenu de son fiasco présidentiel. Pour gagner, la seule alternative pour les souverainistes, de droite, de gauche et du centre est de voter massivement pour les candidats du RN dès le premier tour, un vote utile comme ce fut le cas pour l’élection présidentielle.
La NUPES est un rassemblement politique de circonstance ayant pour objectif pour chacune de ses composantes d'essayer d'obtenir les sièges nécessaires pour composer un groupe parlementaire et donc de continuer d'exister, surtout pour les trois derniers cités. Mais comme ils ne sont pas d'accord sur les fondamentaux (UE, nucléaire, police, armée, laïcité, islam…), cette association de façade ne tiendra pas longtemps. [...]
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