On ne le dit pas assez souvent, mais le journalisme est un métier à risques. Lire Sandrine Rousseau, c’est s’exposer à d’importants dangers. L’écriture inclusive. La bêtise. Des phrases nominales partout. Par-delà l’androcène, véritable œuvre de décryptage de la pensée écoféministe, nous fait plonger dans le néant intellectuel, les biais de pensée et l’absurdité d’une réalité parallèle dans laquelle ne vivent que les trois autrices de ce livre. Ce manuel de « pensée » politique appelle ainsi ses lecteurs à détruire, déconstruire « l’androcène », soit tous les maux de l’Histoire : « extractivisme, colonialisme, capitalisme, patriarcat ». Cependant, on y apprend de nombreuses choses qu’on n’aurait pas soupçonnées. Sachez, par exemple, qu’à partir de la Renaissance, un génocide de plusieurs centaines de milliers de sorcières (ces merveilleuses féministes luttant contre le patriarcat) s’est déroulé. Sans ce livre, vous ne comprendrez jamais pourquoi la sécheresse et les feux de forêts sont dûs aux « bruits des bottes » et à la « suprématie blanche ». [...]
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