Dans la veine de son précédent Église et immigration (2017), le journaliste culturel de Valeurs actuelles Laurent Dandrieu tente de résoudre l’ancienne question, aussi ancienne que la Révélation, des rapports entre universel et particulier. Noble ambition, résultat décevant. L’auteur ne dissimule pas que ce lui soit inspiré par l’invasion migratoire de l’Europe, qui a lieu sous la bénédiction du Souverain Pontife – lequel n’y connaît rien, on ne le contredira pas. Cependant, sa réflexion est doublement biaisée : tout en soutenant l’ordinaire distinction temporel-spirituel, il va chercher ses justifications uniquement dans la théologie et dans les textes du magistère qu’il oppose les uns aux autres, sans ordre et sans précision. Après avoir dénoncé tous les Papes depuis Pie XII comme complices d’une mondialisation destructrice, il fait soudain la promotion de Vatican II à travers Sacrosanctum concilium qui parle diversité des rites, confondant Églises particulières et nations. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !