En février 2015, le député UMP Philippe Meunier a déposé une proposition de loi sur la perte de la nationalité française des djihadistes binationaux combattants contre la France. Cette proposition débattue à la commission des lois a été rejetée. La situation qui prévalait à l’époque concernait un appel au djihad par l’État islamique (EI) dans la zone irako-syrienne. Aujourd’hui ce groupe terroriste islamiste progresse dangereusement dans la bande sahélo-saharienne, en Afrique de l’Ouest et en direction de l’Afrique centrale. L’opposition parlementaire « sérieuse » devrait profiter d’une journée de « niche » parlementaire afin d’anticiper cette situation et reprendre cette proposition. Ce serait prendre date de sa capacité à prévoir et donc gouverner. Il est intéressant de noter que dans un court moment de lucidité, le chef de l’État François Hollande avait retenu cette idée après l’attentat du Bataclan, avant de piteusement reculer sous la pression des bien-pensants socialistes.
Gérald Darmanin a déclaré au mois de septembre que l’EI avait perdu la guerre sur le théâtre des opérations extérieures, que le risque était aujourd’hui principalement endogène et que l’on pouvait s'attendre à de nouveaux Bataclan.
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