L’affiche est luxueuse : deux géants de la scène lyrique face aux micros, pour une anthologie de duos verdiens précédés d’un extrait de La Bohème (Puccini) et d’une scène de La Gioconda (Ponchielli). Un nouveau palier dans l’art élégant et subtil de Ludovic Tézier, qui ajoute un supplément d’âme à son habituelle maîtrise – parfois un peu corsetée – de la parole dramatique, puisant encore plus en profondeur dans ce kaléidoscope de cou- leurs qu’est son baryton. Aucune nuance, aucune expression n’est laissée au hasard. Et pourtant, quel naturel ! Et quelle noirceur dans la peau de Jago, qu’il n’a toujours pas incarné sur scène – lacune à combler, espérons-le, au plus vite. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !