Sophie se remémore les vacances d’été passées avec son père vingt ans auparavant. Accentuant le pénible tropisme mémoriel qui s’attache ces temps-ci aux réalisatrices britanniques (voir The Souvenir I et II de Joanna Hogg), Aftersun évide le dolorisme de la perte dans une pseudo-réflexion sur le médium. On ne cesse de revenir sur une vidéo du père défunt présentée à toutes les vitesses de défilement, avance ou arrière rapide. Charlotte Wells semble découvrir avec stupeur – choupette ! – que l’image enregistrée fige dans un présent éternel ce qui n’est pas appelé à durer. [...]
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