Dans le domaine sartorial comme dans tant d’autres, les passages obligés, qui requièrent le port d’une tenue très codée ou la stricte application d’une règle de politesse, pardonnent moins que les autres. On peut être un peu approximatif quand on envoie une lettre de château, pas quand on écrit au Pape (encore que, maintenant, vous me direz...). On peut porter le costume avec nonchalance, même (et surtout) avec une cravate, pas le smoking. Le temps, bien connu des sartorialistes, où on mettait une veste décontractée pour fumer, est révolu, et la « smoking jacket » est devenue « black tie ». Avec la fin du port de l’habit ou du spencer, à la notable exception des chefs d’orchestre et des militaires, le smoking est, dans l’imaginaire collectif, le sommet de l’élégance. Et on n’a pas le droit de se planter. [...]
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