Comme par hasard, c’est à partir des années 30, que les premières mesures répressives envers les protestants sont prises par le pouvoir royal. Henri II fait sienne cette fermeté paternelle quand il monte sur le trône en 1547, mais le culte réformé gagne toujours plus de terrain, surtout dans les élites.
En réaction, certains catholiques durcissent leurs positions.Le drame s’échauffe. Tant que le roi est fort, il somnole encore. Seulement Henri II meurt lors d’un tournoi en 1559. Il laisse une veuve et quatre fils. La veuve, c’est l’indécise Catherine de Médicis. Le premier fils s’appelle lui François II ; il n’a que quinze ans, et une santé fragile. Il meurt en quelques mois et laisse le pouvoir à son cadet, Charles IX, dix ans à peine. La cour se déchire entre les partis : catholiques menés par les Guise, protestants par les Condé, « politiques » qui veulent d’abord préserver l’unité du royaume et la grandeur de l’État, et Médicis qui s’affole au beau milieu de tout ça, se précipitant d’un camp à l’autre. Les murs ne tiennent plus, alors l’épée peut parler. [...]
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