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Action Némésis : contre tous

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18 avril 2023

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A l’occasion d’une action dans le seizième arrondissement le samedi 15 avril visant à dénoncer l’occupation illégale d’une école désaffectée par des migrants, les militantes de Némésis, l’association féministe identitaire menée par la fougueuse Alice Cordier, ont été violemment prises à partie par des membres de l’association sans-frontiériste Utopia 56. Un exemple s’il en fallait encore de la brutalité de l’extrême gauche.
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Que fait cette petite vingtaine de primesautières jeunes femmes aux confins du XVIe arrondissement, métro Michel-Ange Molitor, à 21 heures un samedi soir ? La nuit tombe et le groupe mené par l’inénarrable reine des casse-cous Alice Cordier se dirige vers une école désaffectée du XVIe arrondissement de Paris occupée par plusieurs associations qui y hébergent des migrants prétendument mineurs isolés. Cette occupation illégale dure alors depuis deux semaines sans que la mairie et le commissariat, pourtant prévenus, n’interviennent. D’après nos confrères de Boulevard Voltaire, les près de deux-cent cinquante migrants, quasiment tous d’origine subsaharienne, n’ont de mineurs que le nom. Parmi les quatre associations sur place, la plus importante est Utopia 56, fondée en 2015, qui s’est plusieurs fois fait remarquer ces dernières années pour ses actions coup de poing, notamment l’installation d’un camp de migrants place de la République à Paris en novembre 2020. 

Lire aussi : Michèle Tribalat : « La population d’origine africaine en France a augmenté de 71 % en deux générations »

Le but de l’action des Némésis est donc de dénoncer l’immigration massive, qui constitue selon elles la principale menace qui pèse sur la sécurité des femmes. Mais tout ne se passe pas d’abord comme prévu… après quelques erreurs d’orientation et une quinzaine de minutes, les militantes finissent par arriver sur place. Alors que les jeunes femmes s’installent devant les locaux d’accueil et y déploient leur banderole, elles sont prises à partie par des membres d’Utopia 56, qu’un effort d’imagination assez modéré suffirait à prendre pour des racailles… malgré les insultes et les menaces, les filles ne bougent pas et s’accrochent à leur banderole sur laquelle est inscrite en en gros caractères : « libérez-nous de l’immigration ».

Une militante prise à partie par une membre de l’association Utopia 56

Alice Cordier, qui devait prononcer un discours, décide néanmoins de raccourcir l’action de ses troupes pour éviter que la situation ne s’envenime, face au redoublement de véhémence des trublions d’Utopia 56. Heureusement, un fort et beau journaliste de L’Incorrect (ndlr : oui il m’a forcé à écrire ça) qui se reconnaîtra intervient pour protéger les demoiselles et apaiser tout ce petit monde. Une fois les lieux quittés, les chevelures se dispersent par petits paquets dans les rues d’Auteuil pour éviter d’être poursuivies. Elles se retrouveront bientôt à quelques stations de là, dans un bar bien connu de la droitosphère. Encore une fois, les filles d’Alice ont porté leur combat au cœur des terres hostiles. Encore une fois, la nuit se referme sur la fête noyée de houblon. Jusqu’au jour où la violence d’extrême gauche éteindra les rires.  

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