On est rarement confronté à l’œuvre de toute une vie, et c’est ce qui arrive devant Mad God, que Phil Tippett, concepteur d’effets spéciaux pour le gotha (Spielberg, Verhoeven) a assemblé patiemment, par segments, depuis trente ans. L’univers dépeint est une cosmogonie gnostique d’après l’Apocalypse où air et eau se confondent. Un plongeur nommé l’Assassin recherche un élu à naître parmi de dantesques tableaux de prédation, où à peu près toutes les créatures croisées sont boulotées par plus grosses qu’elles le plan suivant. [...]
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