Les « Mélenchon collabo » se multiplient encore plus rapidement que les dans la barbe d’un islamiste. Des anciens du Parti socialiste à Laurent Wauquiez, tout le monde s’y met. Voici donc le patron de LFI et ses sbires racaillos-indigénistes catapultés en dehors de l’arc républicain en quelques jours. Avouons-le, observer les procureurs en nazification se faire lapider la tronche à coup d’anathèmes guérirait le premier dépressif venu. Nous le confessons, du côté de l’Incorrect, nous ne sommes pas peu fier d’avoir lancé le premier pavé il y a trois ans déjà, malgré le procès. Mais l’affreux picaros en col mao fait des dommages collatéraux. Les anciens parias, nous, vous, se retrouvent malgré eux aux côtés de Gérard Larcher. Quel affreux destin. Seul Olivier Véran hurle encore dans son mégaphone que l’extrême droite est dangereuse, malheureusement plus personne ne le connait. Mais à la différence d’autres, nous acceptons d’être salis si ça peut sauver notre belle patrie.
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En dix jours, la France a gagné vingt ans. Tous ont (re)découvert ce qu’un barbu excité était capable de faire sur des femmes enceintes, une tradition qui se perpétue pourtant depuis quinze siècles, sous la bannière de Daech ou du FLN. Il était temps. Même les ex du Printemps républicain, officine du PS, et compagnons de route de Raphaël Enthoven & co, si prompts à brandir leur concept fumeux de tenaille identitaire (patriotisme et islamisme même combat) et à monter des barrages tel des castors en rut, ont retourné leur veste, sans mea culpa. Encore quelques semaines et ils s’en iront faire des papouilles à Marine Le Pen en échange d’une place dans le tiercé gagnant pour les prochaines européennes.
S’il y a des collabos actifs, pour des raisons idéologiques ou pire encore électoralistes, il y a aussi les complices passifs. Ceux qui au nom de faux principes et de beaucoup de veuleries ont laissé prospérer cette idéologie barbare et son bras armé sur notre sol. Alors lorsqu’on entend le président du Sénat parler de « défaite collective », l’envie de tondeuse n’est pas bien loin.
Pour une fois, ne soyez pas inclusifs, ne vous englobez pas dans votre lâcheté ! Vous avez été faibles, vous vous êtes soumis tout seuls, et en plus pour rester dans les bonnes grâces, vous avez dénoncé ceux qui essayaient de vous ouvrir les yeux, ceux qui n’ont jamais accepté ce basculement civilisationnel. Aujourd’hui vous continuez à parler d’arc républicain, en vous octroyant une autorité illégitime. Nous n’avons pas besoin de vos brevets, car nous avons notre conscience et c’est déjà bien assez. Vous êtes tous coupables. Coupables d’avoir laissé l’Union européenne financer nos ennemis tout en empilant les jurisprudences pour nous retirer les moyens de résister. Coupables de baisser votre froc devant des ONG qui importent des clandestins sur notre sol parmi lesquels se trouvent aussi des terroristes islamistes. Coupables de financer les associations qui empêchent d’exclure nos futurs bourreaux. Coupables de subventionner notre destruction avec le carnet de chèques national en répétant « plus jamais ça ».
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Mais il n’y a jamais eu d’après Charlie Hebdo, d’après Bataclan, d’après Samuel Paty et il n’y aura pas d’après Dominique Bernard. Ils en sont incapables, ils arrivent à peine à freiner la marche de l’horreur. Leur lâcheté se paye au prix du sang des Français. Notre président affirme que nous restons debout, mais lui ne cesse de se coucher. S’ils avaient un tant soit peu d’honneur, ils devraient démissionner, le ministre de l’Intérieur en tête, non pas pour se punir ou calmer notre colère, mais parce qu’ils sont incapables de sauver ce qu’il reste à sauver.
Au lieu de ça, Gérald Darmanin jure la main sur le cœur qu’il expulsera tous les Ouzbèques fichés S et fermera les vannes de l’immigration. Les miracles existent, sait-on jamais. Malheureusement il restera les régiments de naturalisés ou fils de… qui malgré une carte d’identité en bonne et due forme préféreront toujours faire un barbecue avec le drapeau français que chanter la Marseillaise. Ils pensent tous qu’il est trop tard et que le sursaut n’est plus une option, alors ils accompagnent la chute. Ils tomberont sans nous.