Le verdict est tombé, allant contre l’avis de réquisitions jugées trop légères?: ainsi des peines de seize ans de réclusion ont été prononcées à l’encontre de deux amis du tueur, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, condamnés pour complicité d’assassinat terroriste pour avoir aidé Abdoullakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, à se procurer des armes. Mais ce sont surtout Brahim Chnina, le père de la collégienne qui a déclenché la polémique, et l’influenceur islamiste Abdelhakim Sefrioui qui ont vu leur peine alourdie par rapport aux réquisitions. Une manière pour la Cour de démontrer que désormais, à l’heure des réseaux sociaux, l’islamisme radical fonctionne comme une vaste ruche, composée d’innombrables agents dormants et de cellules « passives » mais tout aussi responsables dans l’enchaînement causal des faits qui ont mené à la tragédie. [...]
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