L’amour des débuts a toujours inspiré Richard Linklater : débuts d’une jeune vie (Boyhood), d’une histoire d’amour (Before sunrise), premiers jours à la fac (Everybody wants some) ou nouveau départ (Rock Academy). Son cinéma est un voyage tranquille : une journée commence, se passe, finit (Slacker), et des hommes interagissent dans le fleuve du temps. Parfois ils font saillie, plus doués que la moyenne. Dans Orson Welles et moi, un adolescent fictif rejoint la troupe du futur cinéaste alors qu’il monte Jules César à Broadway, l’auteur de Citizen Kane y étant dépeint comme une légende en devenir et Linklater optant pour un confort narratif presque hollywoodien. Rien de tel avec Nouvelle vague où le cinéaste raconte le tournage d’À bout de souffle en faisant le chemin inverse, celui de l’archive et de l’avéré. […]
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