Il n’est plus besoin de présenter Chesterton, dont le succès éditorial ces derniers mois dit assez l’appétence du public français à son égard. Ce que l’on sait moins, c’est que Chesterton (1874-1936) s’est intéressé de près aux questions sociales, en un temps qui vit l’essor du fordisme, du grand commerce et des monopoles ; qu’il a médité sur les philosophies dites de la troisième voie, inspirées par la doctrine sociale l’Église, qui devaient dépasser les apories du socialisme et du capitalisme afin de réconcilier les deux classes réputées en lutte ; qu’il a fondé dans cette optique, avec son ami Hilaire Belloc, la Ligue distributiste, pour qui la propriété, étant un droit fondamental, doit être défendue et étendue, au lieu d’être concentrée en quelques riches mains ou en quelque machine d’État. […]
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