Au Front national, on fait mine de ne pas s’inquiéter. Aux européennes de 2019, entre Macron et eux, « il n’y aura rien et en tout cas pas de place pour un Wauquiez ». Vraiment ?
Tous les dirigeants du Front national que nous avons consultés nous l’assurent avec une belle unanimité : « Wauquiez est un Sarkozy au petit pied. » La formule, pour percutante qu’elle soit, n’est pas de leur cru. Lors de l’homérique bataille pour la présidence de l’UMP, celle de 2012, « l’entourage » de Fillon – ainsi s’exprime la presse quand elle ne veut pas dire que c’est le grand homme lui-même qui s’est abaissé à dénigrer son adversaire – avait qualifié Copé ainsi, tandis que Valérie Pécresse assénait, parlant, elle, de Fillon : « On n’a pas besoin d’un Sarkozy au petit pied. » Wauquiez, « c’est Nicolas Sarkozy sans le talent de comédien », précisait en décembre Jordan Bardella, l’un des porte-parole du FN, sur CNews
« Même pas peur ! », donc, comme on dit, cette fois, dans les cours de récré avant de se prendre une peignée par le plus costaud, celui de la division au-dessus. Le Front national n’a pas peur mais, à toutes fins utiles, il est en train de mettre en place une « Cellule riposte » exclusivement destinée à (...)
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