Désormais, plus vous défendez une communauté opprimée et plus votre cote sociale est susceptible d’augmenter. Dans cette compétition acharnée pour trouver la plus grande victime, les vegans ont déniché la minorité parfaite : les animaux.
Dinde, foie gras, les plats de Noël ont été généreusement arrosés d’un épais coulis de moraline. En ce début d’année 2018, les encarts publicitaires parisiens montraient des manteaux en cuir dont la fourrure dé- goulinait de sang. Avec la mesure qui les caractérise, les vegans démarrent 2018 en fanfare. L’occasion de faire un point sur une communauté à l’humour bestial.
Dans le marché global de la victimisation, il faut savoir tirer son épingle du jeu. Il existe plusieurs axes de marketing. Classique, la victime-depuis-la-nuit-destemps; un peu complotiste, mais la victime du « patriarcat », cela fait le travail. Efficace aussi, la victime « raciale »; vous maximisez votre score en accrochant vos wagons à (...)
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