Ancien conseiller diplomatique puis secrétaire général de François Mitterrand à l’Élysée, Hubert Védrine a ensuite orchestré au Quai d’Orsay la cohabitation entre Jacques Chirac et Lionel Jospin entre 1997 et 2002. Il revient en exclusivité pour L’Incorrect sur les débuts des présidences Macron et Trump.
Emmanuel Macron revendique un héritage gaullo-mitterrandien, est-ce une forme de clin d’œil à votre propre conception de la diplomatie française ?
Ce mot-valise bute sur deux conceptions opposées de la construction européenne et de la relation transatlantique, est-il vraiment pertinent? Mitterrand n’est-il pas l’homme qui a permis avec ses successeurs de clôturer en douceur la parenthèse gaullienne de la diplomatie française ?
Il est vrai qu’Emmanuel Macron s’est référé quelques fois pendant sa campagne au gaullo-mitterrandisme, oxymore qui a eu un sens, et peut encore servir de point de repère car il y a eu un syncrétisme, une vraie continuité dans certains domaines jusqu’à la fin de Chirac. Il voulait, je crois (...)
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