À quelques jours de la cérémonie d’ouverture, l’ensemble de l’appareil d’État met tout en œuvre pour faire de la grand-messe du football un succès géopolitique. La Russie voudrait profiter du ballon rond pour revenir au centre du jeu mondial mais les écueils sont légion.
Devant la presse française réunie au Plazza Athénée, avenue Montaigne, Alexei Sorokine, le président du comité d’organisation de la Coupe du monde veut rassurer : « Nous sommes prêts à 99 % ». À Moscou, la situation contraste en effet avec le précédent mondial au Brésil, où certains stades n’étaient pas complètement terminés au coup d’envoi. La Fédération russe précise à cet égard que toutes les enceintes, aux allures plus ou moins futuristes, ont déjà été éprouvées lors de test-matchs. Les organisateurs peaufinent désormais la communication de ce qui doit constituer le plus grand événement sportif russe depuis les Jeux Olympiques de Moscou en 1980. En clair, Vladimir Poutine et son équipe diplomatique, dirigée par le fidèle Sergueï Lavrov, veulent un sans-faute. Contrairement aux Jeux d’hiver de Sotchi qui avaient été entachés par le déclenchement de la guerre civile en Ukraine début 2015, rien ne doit troubler ces festivités.
Vitali Mutko, président de la fédération russe de football et ami pétersbourgeois du Président, dirigeait le comité d’organisation de la coupe du monde. Il a été suspendu pour son implication dans (…)
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