Emmanuelle n’est pas le féminin de Robert. Non plus que son doppelgänger. Mais d’abord et enfin une femme libre, indépendante, insurgée qui s’est imposée en un an comme la voix du pays réel à l’Assemblée nationale.
Fabrice Hadjadj affirme que « l’adhésion à un parti qui veut changer le monde est toujours soit nostalgique soit utopique ». Ce n’est pas toujours vrai: Emmanuelle Ménard veut certainement changer le monde, et ce ne sont ni la nostalgie ni l’utopie qui l’animent, mais plutôt un idéalisme tranquille. C’est au
nom de cet idéalisme qu’elle est entrée dans les années 1990 à la Fondation Internationale des Droits de l’Homme, dont elle dirigera tour à tour le département Afrique et le département Justice Internationale. Et où elle rencontrera celui qui, alors président de Reporters Sans Frontières, deviendra son mari.
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