Libération. Il faut toujours se méfier de ce mot quand il est prononcé un peu vite. Ce fut le cas à Phnom Penh le 17 avril 1975.
Pour la gauche occidentale, avril 1975 ouvre un éternel joli mois de mai : désormais, tous les petits matins chanteront. La « libération » de Phnom Penh est en effet suivie, 13 jours plus tard, de la chute du Sud-Vietnam : Saïgon « libérée » par l’armée populaire vietnamienne devient HôChi-Minh-Ville le 1er mai, quel joli symbole ! L’histoire est arrivée à sa fin, disent les germanopratins, la preuve en est que le monde est en paix grâce à la victoire, enfin définitive, du communisme sur l’impérialisme dans l’ensemble de notre ancienne colonie indochinoise.
Les témoins l’ont pourtant vu dès le premier jour : la prise de Phnom Penh n’est autre qu’une déportation massive de ses deux millions d’habitants, [...]
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