Ami de Mitterrand, soutien financier du parti socialiste, mécène influent du monde des arts et de la culture, militant des droits des homosexuels, le millionnaire Pierre Bergé, disparu le 8 septembre 2017, était une icône de la gauche.
Quand, quelques jours après sa mort, parut Saint Laurent et moi, une histoire intime (Hugo Doc), écrit par un certain Fabrice Tomas, les médias accueillirent le livre dans un silence unanime. En ayant rendu compte dans Valeurs actuelles, je reçus quelques jours après la parution de l’article un mail de remerciements de l’éditeur qui me confessa ne pas en revenir d’une telle « omerta », étant donné le nombre de services de presse qui lui avait été réclamés par les journalistes. En 1984, Fabrice Tomas, un beau jeune homme de 23 ans, était embauché comme livreur par la société Yves-Saint-Laurent alors dirigée par Pierre Bergé.
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