Bouteflika a démissionné. Plus que son président ou son régime, c'est toute la société algérienne qui est à bout de souffle. Reportage au cœur de l’Algérie des jeunes déshérités. Cette génération qui n’a pas eu peur de gonfler les premiers cortèges de manifestations.
Les yeux rivés sur l’écran plasma accroché au-dessus du comptoir, le geste lent, il sirote une énième gorgée de son « goudron », le nom par lequel les jeunes désignent un café fort, servi dans un gobelet en carton. À Douera, une commune rurale à 30 kilomètres au sud d’Alger, tout est calme au lendemain de l’acte IV des manifestations les plus imposantes de l’Algérie contemporaine.
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !