Si un homme politique français prenait une telle décision, c’est parce qu’il aurait été élu sur ce programme. Dès son élection, on saurait donc, sur les marchés financiers, qu’un changement de monnaie est à l’ordre du jour. Or, entre le moment où celui-ci est annoncé et celui où il devient effectif, il s’écoule un certain temps qui ouvre la porte à toute forme de spéculation, notamment celle qui émane des simples citoyens, lesquels anticiperont une dévaluation probable de ce nouveau franc par rapport à l’euro et placeront, de ce fait, leur épargne à l’étranger. En effet, rien ne les empêche de transférer leur argent en Allemagne ou ailleurs dans la zone euro. C’est l’affaire d’un simple virement à la portée de tous. Il s’ensuivra une fuite des capitaux que seul un contrôle des changes terriblement compliqué à mettre en œuvre pourrait empêcher. [...] Suite de cet article dans le dernier numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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