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A Rome fait comme les romains. Au Vatican, ne t’aventure surtout pas à faire du Salvini.

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27 mai 2019

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Récemment au cours d’un meeting sur la place de la cathédrale de Milan, le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini déclarait après avoir évoqué les saints patrons de l’Europe et en brandissant le chapelet devant les dizaines de milliers de patriotes venus l’accueillir : «Je confie mon pays au coeur immaculé de la Vierge Marie, (…) et je mettrai les prochaines élections européennes entre les mains de la Vierge qui nous conduira à la victoire (…), je le fais avec foi et confiance pour ramener l’Europe dans son histoire réelle». On a les dirigeants qu’on mérite. Certains brandissent le rosaire comme d’autres nous bassinent avec les sacro-laïques valeurs de la République.

 

 

Lire aussi : Diego Fusaro : « Si Salvini lâche les 5 Étoiles pour aller vers la droite classique tout est perdu »



Ces propos et ce geste, dignes, cela va de soi, des heures les plus grises de l’histoire, largement rapportés par les médias italiens on suscité l’ire des sbires du résident par intérim du Vatican. D’éminentes éminences grises proches du François en question n’ont pas tardé à pousser leurs cries d’orfraie. «Instrumentalisation de la religion». «Invoquer Dieu pour soi-même est toujours très dangereux». «La politique partisane divise, Dieu au contraire est pour tous». «La politique de Salvini n’a rien à voir avec le message du Christ». Entre les apparatchiks du Vatican et Salvini, dont certains l’ont déjà comparé à l’anti-Christ, la lune de fiel continue. Vade retro.

N’est-ce pas François qui fustigeait «la montée des nationalismes et des populismes», celui-là même qui s’inquiétait des «courants agressifs envers les étrangers». 

Qui s’en étonnera. Cette église conciliaire, relativiste, aveuglément oecuméniste, cette start up immigrationniste est métastasée par le gauchisme de son chef actuel. N’est-ce pas François qui fustigeait «la montée des nationalismes et des populismes», celui-là même qui s’inquiétait des «courants agressifs envers les étrangers».

 

Lire aussi : Salvini et l’Aquarius, ou l’Atlandide de la politique européenne. 

 

Vantant le pacte de Marrakech tout en prêchant de «démasquer les stéréotypes et d’offrir des informations correctes (…) afin de décrire l’honnêteté, la rectitude et la grandeur d’âme du plus grand nombre des migrants », (…) en vue « d’un changement d’attitude envers les migrants et les réfugiés », et prônant au passage le passage d’une « culture du rejet » à une « culture de la rencontre ».


Au cours de ce meeting, Salvini a rappelé sa décision de fermer les ports italiens aux embarcations de migrants, mesure qui a permis de diminuer le nombre de traversées et en conséquence le nombres de naufragés. “J’ai donné des réponses avec des faits et non des mots, je le dis aussi au pape François”, dont la seule évocation a provoqué des huées dans la foule. Ce dernier a par ailleurs refusé d’accorder une audience à Salvini.

Et le cardinal de conclure, «résister à l’immigration musulmane est un acte de patriotisme».

A la question s’il était normal que la bénédiction papale soit refusée à un homme politique qui résiste à l’immigration musulmane de masse, le Cardinal Burke répond: «L’enseignement de l’Eglise sur l’immigration soutient les individus qui sont dans l’incapacité de trouver un moyen de vivre dans leurs pays. Ceci, toutefois, ne s’applique pas aux migrants opportunistes, qui déferlent en masse dans nos pays, notamment dans le cas de l’islam, qui selon sa propre définition se croit destiné à diriger le monde. Et le cardinal de conclure, «résister à l’immigration musulmane est un acte de patriotisme». Que voulez-vous, on a les papes qu’on ne mérite pas.

Lire aussi : Edoardo Dallari : « en vérité le gouvernement italien est post-idéologique »


Et en même temps, en république, Macron catéchisait : «Les français doivent accepter l’islam, le refus du multiculturalisme est une trahison». Nul doute La Renaissance islamique est bel et bien en Marche.

 

Pierre Mylestin

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