Rarement quelqu’un aura été aussi écœuré d’avoir eu raison. Il a la vingtaine lorsque la loi Veil sur l’avortement passe, en 1974. Il sent confusément que par cette brèche va s’engouffrer le pire dont l’homme est capable. Foutaise lui répond-on, pour les plus polis. Quarante-quatre ans plus tard, un handicapé nommé Vincent Lambert est menacé de mourir de faim de de soif.
Le procureur François Molins prononce ses mots : « consacrer le droit à la vie comme valeur suprême aurait pour effet de remettre en cause les lois Leonetti ou relatives à l’IVG ». L’histoire est tragique. En 2013, il a détaillé les conséquences funestes du « mariage pour tous ». En avril 2018, Libération publie un article titré « Oui, la Manif pour tous avait raison (sur tout). » L’histoire est rageante. [...]
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