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À quoi joue Marine Le Pen ?

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Publié le

16 mai 2019

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Depuis plusieurs mois, la dirigeante du Rassemblement National et son protégé Jordan Bardella tête de liste aux élections européennes enchaînent les déclarations pouvant semer le trouble au sein de leur électorat de droite.

 

Dès le 3 juin de l’année dernière, la présidente du principal parti de droite avait affirmé sur RTL, sans ciller qu’« elle ne considérait pas comme conservatrice ».

 

 

Un choix surprenant, alors que le conservatisme a le vent en poupe comme jamais depuis 200 ans en France, et que ses éventuels alliés européens, Orban en tête, n’hésitent pas à se réclamer de ce courant de pensée.

Son poulain Jordan Bardella en a rajouté le 6 avril, en affirmant dans Ouest France que « Nous aussi, on est des progressistes?! »

 

 

Cherche t-il à séduire les électeurs perdus de Raphaël Glucksmann ?

De la dédiabolisation au politiquement correct, la frontière se franchit vite, Marine Le Pen devrait y faire attention.

De même, le 17 mars, Marine Le Pen interrogée sur le plateau de France 3 au sujet du Grand Remplacement avait choisi d’éluder au lieu d’alerter : « Je ne connais pas cette théorie du Grand Remplacement ». 

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Interrogé par Bourdin sur ce même sujet, Bardella a lui aussi choisi de battre en retraite devant le grand-prêtre cathodique : à ses yeux, « le Grand Remplacement n’est qu’un slogan d’intello ».

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Il est étrange, surtout depuis le départ de Florian Philippot, que le RN choisisse de se concentrer seulement sur son volet social, au détriment de deux de ses principaux marqueurs électoraux, l’immigration et le conservatisme. Marine Le Pen sait très bien d’ailleurs qu’il s’agit des préoccupations de son électorat Gilets jaunes, elle qui n’hésite pas à confier en off que « sur les ronds-points, les gens parlaient aussi d’immigration ».

Et alors que Bellamy et la droite Wauquiez sont en embuscade pour récupérer l’électorat des conservateurs, elle aurait intérêt à dépasser enfin son aversion pour la bourgeoisie de droite pour construire une grande alliance, comme ont su le faire ses modèles Salvini ou Orban.

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