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Fabrice Luchini sujet à des troubles de la parole ou Christine Angot sur grand écran….Que faut-il voir ou fuir au cinéma cette semaine ?
Un Homme pressé
D’Hervé Mimran Avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti, Rebecca Marder
Alain, brillant homme d’affaires, court après le temps, négligeant tout hors son travail. Un jour, il est victime d’un accident cérébral qui interrompt enfin sa course frénétique et entraîne chez lui des troubles de la parole et de la mémoire. C’est Jeanne, une jeune orthophoniste, qui prend en charge sa rééducation. À force de travail et de patience, Jeanne et Alain vont apprendre à se connaître et chacun à sa manière, tenter de se reconstruire en prenant le temps de vivre.
Il y a un personnage savoureux dans cet Homme pressé: c’est une cuisinière toujours en décalage à cause d’une audioprothèse mal réglée, et ce décalage est à l’image du film, à la fois comédie et mélo, la comédie supportant très bien la caricature, au contraire du mélo. On s’amuse de voir Luchini, l’homme du verbe, s’embrouiller dans l’usage des mots, mais on est agacé par l’hémorragie de bons sentiments. Un feel-good movie d’un dimanche soir pluvieux, efficace en son genre.
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Un Amour impossible
De Catherine Corsini avec Virginie Efira, Niels Schneider, Camille Berthomier
À la fin des années 50 à Châteauroux, Rachel, modeste employée de bureau, rencontre Philippe, brillant jeune homme issu d’une famille bourgeoise. De cette liaison passionnelle mais brève naîtra une petite fille, Chantal. Philippe refuse de se marier en dehors de sa classe sociale. Rachel devra élever sa fille seule. Peu importe, pour elle Chantal est son grand bonheur, c’est pourquoi elle se bat pour qu’à défaut de l’élever, Philippe lui donne son nom.
Il existe des mentions qui vous poussent subitement à fuir dans une grotte du Périgord. Comme par exemple « Adapté du roman de Christine Angot ». Sympathiquement vintage dans une première partie à l’allure de grande fresque, on se demande encore par quelle folie la réalisatrice Catherine Corsini décida d’alourdir sa mise en scène, classique mais répétitive, du texte d’Angot en voix off. Plat, stérile et laid, il flingue le peu d’intérêt qu’il restait à cette adaptation vaine d’une histoire à l’issue connue de tous. La réalisatrice peine à entretenir le souffle romanesque entrevu au début et perd le fil de sa narration pour finalement se noyer dans une démonstration indigeste. Reste Virginie Efira, bouleversante.
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