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Le Cardinal Barbarin s’est exprimé lors d’une conférence de presse le 30 janvier, à la suite du délibéré de la Cour d’Appel relative aux affaires judiciaires qui agitent le diocèse de Lyon depuis l’année 2014, et par où il a été relaxé.
Devant la meute aux abois des journalistes se sont ouverts les imposants linteaux des portes du diocèse de Lyon ce jeudi 31 Janvier à 17h pour laisser entrer le Cardinal Barbarin et ses avocats.
« Avec sérénité ce midi j’ai pris acte de l’arrêt de la Cour d’Appel de Lyon qui a déclaré que je ne suis pas coupable de ce dont on m’accusait. Cette décision permet de tourner une page et pour l’Église de Lyon, c’est l’occasion d’ouvrir un nouveau chapitre. C’est pourquoi de nouveau je vais remettre ma charge d’archevêque de Lyon entre les mains du pape François. Naturellement si le Saint Père souhaite me voir, je me rendrai à Rome. En mars dernier il avait refusé ma démission en acceptant que je me mette en retrait pendant la durée de la procédure judiciaire. Maintenant je peux lui renouveler ma demande. Mes pensées vont maintenant, toujours, aux victimes. Avec bien d’autres frères et sœurs je continue et continuerai de prier pour elles et pour leurs familles. Priez pour moi, pour le diocèse de Lyon que j’aime tant, pour chacun des habitants de cette région, comme le demande le Seigneur « Pour que tous soient un » ».
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Le cardinal Barbarin a donc été relaxé par la cour d’appel de Lyon des faits de « non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs », mettant en cause le père Preynat. Il avait été condamné dix mois plus tôt à 6 mois de prison avec sursis pour ses silences sur les abus sexuels. Le Primat des Gaules en titre, dont le pape a refusé la démission, avait immédiatement interjeté appel, ne s’estimant pas coupable devant la justice des hommes – il avait en revanche demandé « pardon pour (ses) propres fautes» lors d’une messe.
Le pape François a annoncé jeudi dans la soirée qu’il allait s’accorder un délai de réflexion pour répondre à cette nouvelle demande. « Le Saint-Père, qui continue à suivre de près le déroulement de ces événements douloureux, fera connaître sa décision en temps voulu », a confirmé le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, dans une déclaration transmise à la presse.
Le Primat des Gaules en titre, dont le pape a refusé la démission, avait immédiatement interjeté appel, ne s’estimant pas coupable devant la justice des hommes – il avait en revanche demandé « pardon pour (ses) propres fautes» lors d’une messe.
« Le Saint-Siège a pris connaissance du jugement rendu par la Cour d’appel de Lyon à l’encontre du cardinal Philippe Barbarin, ainsi que de sa décision de remettre une nouvelle fois sa charge entre les mains du pape François », poursuit-il. « Avec la Conférence des Evêques de France, le Saint-Siège redit sa proximité à toutes les victimes d’abus dont elle mesure la souffrance, à leurs familles et à la communauté tout entière. Il est aux côtés de l’Église de Lyon durement éprouvée ».
« Je vous rendrai grâce, Seigneur roi, je ferai votre éloge, Dieu mon sauveur. Je rends grâce à votre nom. Car vous avez été pour moi un protecteur et un secours ; vous avez sauvé mon corps de la ruine, du filet de la langue calomnieuse, des lèvres de ceux qui pratiquent le mensonge ». Livre de l’Ecclésiastique 51,1-8.1
Par Maylis de Bonnières
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