Alain Badiou, telle la comète de Halley, revient cycliquement pour éclairer fugacement les cieux enténébrés de la philosophie politique française.L’attente ne fut pas très longue, puisque l’aimable ichtyosaure du maoïsme, sentant probablement son heure venir, nous gratifie presque tous les ans d’un nouvel opus. Cette fois-ci, le philosophe préféré des auditeurs de France Inter ose s’aventurer dans l’autobiographie philosophique. Casse-gueule ? Pas vraiment. Surtout à l’âge où plus personne ne vous contredit. Et surtout lorsqu’il s’agit de témoigner, avec la pétulance du « vieux sage revenu de tout », d’un parcours quasi-sans faute effectué pendant les Trente Glorieuses, depuis Toulouse-sous-les-bombes jusqu’à la création de la « grandiose section socialiste de l’École Normale Supérieure ». [...]
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