Vous êtes député de la 7e circonscription de Moselle, un département qui subit des délocalisations massives. Quelles en sont les causes exactes ?
La Moselle-Est a fortement contribué à la puissance du pays grâce à son industrie, mais la tendance est malheureusement à la désindustrialisation comme partout en France. Les causes sont nombreuses : la concurrence déloyale dans la mondialisation sauvage, le matraquage fiscal, et surtout l’absence de volonté au plus haut sommet de l’État. Emmanuel Macron gère les affaires courantes, il ne défend pas notre industrie et ne porte aucune vision pour créer de la richesse et des emplois. La France a pourtant tellement d’atouts pour réussir.
Que proposez-vous ?
Pour renouer avec une politique de réindustrialisation et inverser la tendance de la balance commerciale dont le déficit abyssal s’élève à 139 milliards d’euros, il faut d’une part donner priorité aux productions nationales dans la commande publique pour arrêter de subventionner les importations et délocalisations aux frais du contribuable, à travers une politique de patriotisme économique et de localisme ; d’autre part impulser une production nationale, filière par filière, pour se substituer à certains secteurs d’importations. Cette ambition doit être portée par la puissance publique, c’est pourquoi Marine Le Pen propose de créer un Fonds souverain français visant à réorienter l’épargne des Français vers le soutien à l’économie réelle. De plus, la France doit libérer ses entreprises de l’asphyxie fiscale en baissant les impôts de production ou encore en multipliant les zones franches pour créer des pôles industriels de compétitivité. Enfin, nous devons explorer les moyens de mener une véritable politique de défense de nos intérêts économiques, en France comme à l’étranger. C’est un travail auquel je souhaite activement contribuer à l’Assemblée nationale. [...]
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