Chaque nouvelle publication d’un livre de Soljénitsyne soulève des cris enthousiastes qui blessent les oreilles des bien-pensants. Cela dure depuis près de sept décennies, depuis la publication, déjà partiellement censurée en France, d’Une journée d’Ivan Denissovitch. Et cela démontre la puissance déferlante de cet écrivain. Non pas même une vague gigantesque, mais un océan à lui tout seul. N’en déplaise aux pisse-froid.
Les éditions Fayard qui s’attellent depuis fort longtemps à publier l’œuvre inépuisable de l’écrivain russe ont édité à l’automne Révolution et mensonge, un bref opus dans lequel Soljénitsyne compare la Révolution française et la Révolution russe, démontrant que la russe est pour partie une répétition de la première, un décalque qui, par certains côtés, essentiellement malheureux, a mieux fonctionné.
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