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Faciès de fiché S, toi-même !

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Publié le

9 octobre 2017

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terrorisme - L'Incorrect

 

[qodef_dropcaps type=”normal” color=”RED” background_color=””]L[/qodef_dropcaps]e vote de la loi antiterroriste ne marque pas la fin de l’État d’urgence, plutôt son adaptation à la situation de guerre concrète dans laquelle nous sommes plongés par un ennemi qu’il faut nommer : l’idéologie totalitaire islamiste radicale. Cette loi est imparfaite et incomplète ? Sans doute. Elle est cependant nécessaire en temps de guerre. En attendant que de véritables frontières soient remises en place ?

 

Avec la loi antiterroriste, le gouvernement tente de prendre davantage acte de notre état de guerre. Destinée à remplacer au 1er novembre le régime exceptionnel de l’état d’urgence, la loi a pour but d’adapter dans le droit commun certaines mesures. L’idée faisant polémique est d’étendre les contrôles d’identité aux frontières sans l’aval des juges. Aussitôt, le collectif des Tartuffes, au premier rang desquels on trouve les Insoumis, le syndicat de la magistrature et la ligue des droits de l’homme, s’égosille pour protéger la liberté de ceux qui, soit nous égorgeront, soit formeront le maquis de nos égorgeurs. Que l’on puisse contrôler l’identité de tous ceux qui rôdent à 20 km autour des gares, des ports et des aéroports, fait scandale auprès de ceux qui ont pris l’habitude d’éructer après chaque attentat : « pas d’amalgame ! ». L’argument phare du camp du bien est le risque de contrôle au faciès qui aboutirait à une stigmatisation de personnes « perçues comme étrangères ». On reproche en même temps à la loi anti-terroriste d’être utilisée pour traquer l’immigration illégale. Cette même gauche à l’indignation toujours au bord des lèvres, regrette déjà que les relations entre la police et la « population » se dégradent. La dialectique des forces du progrès est tellement prévisible, nous en sommes presque déçus.

 

Comme d’habitude, la gauche s’indigne au péril de la vie de nos enfants !

Et comme d’habitude, nous retrouvons le déni de réalité. Il n’y aurait aucun lien entre population d’origine immigrée et islam, entre islam et islamisme, entre immigration et islamisme, entre islamisme et migrants, entre fichés S et attentats, entre terroristes et terrorisme. Toute mise en cohérence serait un amalgame condamnable. Toute ressemblance d’un terroriste avec des personnes « perçues comme étrangères, ou étrangères » serait purement fortuite. Disons-le, il n’existe pas de faciès de fichés S. Espèce de faciès de fiché S toi-même !, répliquent en chœur ceux qui croient avoir le privilège du cœur. Comme d’habitude, nous retrouvons à gauche un refus de la loi quand elle ne va pas dans le sens de l’histoire souhaitée. La traque de l’immigration illégale est dénoncée, non seulement parce qu’elle n’a rien à voir avec le terrorisme bien sûr, mais elle est dénoncée également en soi comme un mal. C’est comme si, d’un coup, à l’aune d’un glissement sémantique de l’immigré vers le migrant, toute immigration devenait légale de fait.

 

Comme d’habitude, les plaintes sont assorties de menaces à peine voilées

Quand on parle d’un risque de dégradation des relations entre la police et la population, cela signifie — en langage révolutionnaire — qu’il y aura justification de tout passage à l’acte contre la police, qu’il y aura même incitation. On ne pleurera pas dans les chaumières gauchistes sur les tentatives d’assassinat des policiers dans les quartiers, qu’on se le dise ! On ne peut pas avoir l’esprit révolutionnaire et renoncer aussi facilement à l’insurrection. S’il y a guerre civile, ce ne sera pas avec d’abord les islamistes, mais entre les collabos qui les soutiennent et le reste de la République. Et pourtant… nous sommes en guerre. Les événements marseillais confirment que cet état de guerre nécessite des armes juridiques adaptées. Les mailles ont besoin d’être resserrées au regard de l’incurie administrative de l’État et de la justice. Tous connus des services de police, tous déjà arrêtés (parfois même la veille comme le terroriste de Marseille), tous remis en liberté, tous fichés S ou en situation illégale… Alors pourquoi ne pas se donner le moyen de pister les terroristes potentiels via cette loi de contrôle renforcé aux frontières ? En guerre, les lois sont effectivement un peu moins démocratiques, la liberté est un peu moins grande et l’ambiance moins à la fête…

Le contrôle des papiers ou la vie ? C’est l’heure du choix

Nous sommes en guerre et il n’y a guère que les médias corrects qui continuent de se bercer d’illusions et de sociologies de comptoirs. Il n’y a guère que les politiques scrupuleux pour prolonger les discours humanistes dont le fameux « pas d’amalgame » est le slogan. La preuve que l’état de guerre est acté par la République elle-même est que nous ne cherchons pas à faire de prisonniers. Nous neutralisons les tueurs sur le champ (de bataille). Même la ligue des droits de l’homme est inaudible dans ses désaccords avec les pratiques républicaines.

Un jour viendra où le pouvoir actuel vacillera si les politiques de promotion de l’immigration de masse ne changent pas. Les Tartuffes se réjouiront alors sans aucun doute de disposer de la loi de contrôle au faciès quand il s’agira de traquer les ennemis de la révolution multiculturaliste.

Soyons-en sûrs, les personnes « perçues comme françaises de souche » seront contrôlées régulièrement et fichées S à leur tour sans que ni la ligue des droits de l’homme, ni le syndicat de la magistrature, et encore moins les Insoumis ne s’offusquent une seule seconde. Le rasoir républicain à ce moment-là sera devenu mobile du fait de l’EI, comme il a commencé à l’être dans l’illégalité. Il agira avec souplesse et réactivité pour conférer à tous ceux qui ont une gueule de victime cette fameuse petite sensation de fraîcheur promise par monsieur Guillotin.

 

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