Comment avez-vous eu connaissance de ces ateliers organisés en non-mixité ?
Des militants de l’UNI qui étudient à Rennes 2 ont reçu un mail expliquant que des ateliers seraient mis en place par le service culturel. Il y était indiqué que l’un de ces ateliers, pour apprendre à se servir d’un logiciel de musique (Ableton live), serait organisé en non-mixité, et donc strictement réservé aux femmes. C’est scandaleux. Nous sommes en train de voir ce que nous pouvons faire. Nous avons eu l’idée de faire un recours auprès de la présidence, nous entreprendrons peut-être quelque chose en plus au niveau de l’administratif. Il faut à tout prix empêcher que cet atelier soit organisé de cette manière.
Comment les étudiants ont-ils réagi à cette proposition ?
Il existe une majorité silencieuse à Rennes 2 qui est constamment choquée par les multiples provocations de l’administration et de l’extrême gauche. En l’occurrence, c’est bien le cas : nous avons des retours d’étudiants qui se disent scandalisés par ces faits qui ne sont pas anodins, car il est rarissime qu’un établissement interdise une partie de la population d’assister à des cours. C’est tout simplement une discrimination. Le vrai problème de Rennes II, c’est que l’université est dirigée par une administration d’extrême gauche, et des associations du même bord qui imposent leurs lois et empêchent parfois physiquement tout discours contraires à la doxa dominante.
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Physiquement ?
Oui physiquement, c’est-à-dire que l’on peut se faire casser la gueule à Rennes 2 quand on revendique des opinions de droite, ou plus généralement des opinions qui ne sont pas celles de cette gauche woke, hystérique et islamo-gauchiste.
Est-ce la première fois que des événements de ce genre sont organisés à Rennes II ?
Non. Il se passe beaucoup de choses à Rennes 2. Durant les blocages, quand la plupart des étudiants votent la fin des blocus, l’administration ferme les yeux et laisse se poursuivre les blocus et les dégradations ; l’université organise des semaines LGBT, des semaines sur le genre et sur la transsexualité, etc. Ce sont des choses qui arrivent très souvent ! Rennes 2 est, je pense, l’université la plus à gauche de France. Mais arrivé au point où le service public organise une telle discrimination, je vous avoue que je ne sais pas si j’ai déjà vu cela se produire quelque part. Ce n’est même pas une association de Rennes 2 qui organise cela, mais le service public ! C’est fou.