Jacques Terpant, bientôt 70 ans, nous livre avec Ce qu’il reste de nous son testament de fils de paysan du Dauphiné, sa dernière bande dessinée, son grand œuvre. De l’an mil à nos jours, il raconte l’histoire d’un coin de terre, le sien, à Hostun, de la maison que sa famille avait abandonnée et qu’il a relevée, de ses prés, du petit bois, de ses sentiers et de son cimetière. Les chapitres racontent la conquête de cette terre sur la forêt, le passage de la royauté à la République, les moissons et les querelles, les animaux, lièvres ou sangliers, qui ne changent pas, eux. Un notaire dresse un inventaire à la fin du XVIIe et note que Claude Grégoire laisse en héritage un coffre en noyer fermant à clé, une crémaillère pesant dix livres, une gouillarde (une serpe) et un petit domaine où Jean Terpant, lointain aïeul, vint s’installer. [...]
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