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Benoît Duteurtre : FRIVOLE ET SUBLIME

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© Richard Dumas / Fayard
Auteur d’un des grands romans de cette rentrée, La Mort de Fernand Ochsé, Benoît Duteurtre, peintre exquis de fastes perdus, a bien voulu s’entretenir avec nous sur son livre en particulier et la nostalgie en général. Dans La Mort de Fernand Ochsé, vous évoquez tout un pan de la culture française de la Belle Époque aux années 40. Pourquoi, selon vous, cette période est-elle actuellement méprisée ? Tout une esthétique longtemps associée à l’esprit français – avec son sens de la légèreté, de la séduction, de l’humour – a subi un double assassinat. Le premier coïncide avec la défaite de 1940, quand le régime de Vichy a désigné cet esprit de plaisir comme responsable du drame national, tandis que les collaborateurs fascinés par la puissance allemande, tel Lucien Rebatet, proclamaient leur mépris pour la futilité française. Or ce même procès s’est poursuivi après-guerre chez tous les modernes autoproclamés qui ont désigné la culture française comme dérisoire et « franchouillarde ». La critique du cinéma français par la Nouvelle Vague, et celle de la musique française par l’avant-garde boulezienne prolongent celles d’un Rebatet (on sait l’admiration que lui vouait Truffaut). A lire dans le dernier numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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