Envahissant les salles plus sûrement que les punaises de lit, les biopics musicaux se ramassent à la pelle. En 2025, sont ainsi annoncés des films sur Michael Jackson, les Beatles (un long-métrage par membre du groupe), les Bee Gees, Boy George, Keith Moon, Billy Joel, Nat King Cole, Frank Sinatra, Janis Joplin, Bruce Springsteen… À la réalisation, des grands noms ou pseudo (le soporifique Sam Mendes pour les Fab Four), mais aussi des mercenaires et des tâcherons – le biopic musical étant un genre tenant sur son sujet, la qualité du réalisateur passe souvent au second plan. Mais déjà cet hiver, en moins d’un mois, arrivent sur les toiles blanches pas moins de trois biografilms : Maria Callas, Bob Dylan et Robbie Williams, réalisés, dans l’ordre, par un auteur certifié (Pablo Larrain), un réalisateur hollywoodien tout-terrain (James Mangold) et une jeune pousse venue du clip (Michael Gracey). Les résultats sont divers (cf. page 69) mais cette mode en croissance exponentielle nous pousse tout de même à nous interroger sur la nature d’un genre qui dévore autant le cinéma contemporain. [...]
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