Blanche Streb naît dans une famille alsacienne, d’un père ingénieur et d’une mère au foyer. Une famille aimante, qui grandit sous une ombre héroïque. Quelques générations plus tôt, des résistants ont été déportés par la Gestapo. Même s’il n’en est pas question à chaque repas, cet honneur oblige, et Blanche Streb lui attribue une part de sa préoccupation pour l’eugénisme. Elle avait déjà franchi la ligne bleue des Vosges pour faire son Lycée à Épinal, la voici à Nancy pour ses études. À l’époque, la faculté de pharmacie était une filière autonome, menant au domaine médical mais aussi à une filière industrielle. « Puisque j’avais des capacités, du temps devant moi, et parce que ma mère m’y poussait, je m’y suis investie avec passion ». Lors de l’année de spécialisation, elle doit choisir une autre faculté. À Lyon, des industriels proposent des emplois en apprentissage : la perspective de ...
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