Je ne remonte pas cette putain de rue du Centre-Bretagne, je remonte le temps. Magasins fermés. Uniquement. Le délavé d’une vie d’avant. Épicerie, bijouterie, fringues, bistrot. « On peut venir avec son manger ». Faut surtout venir avec de bons yeux maintenant. J’apprends à la volée qu’il y a eu jusqu’à trente commerces dans cette bourgade ! Maintenant, ce sont trente vitrines crasseuses avec des rideaux qui pendouillent. Une boulangerie quand même ! Avec des articles de pêche et de l’épicerie dans les coins. Car ici c’est la campagne. Et la campagne a été abandonnée par l’État français. L’État français a anéanti la France ! [...]
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