Pouvez-vous nous présenter rapidement le Cercle algérianiste ?
C’est d’abord une association très ancienne puisque elle fêtera l’année prochaine ses cinquante ans d’existence. À l’origine, c’est une bande de copains nés en Algérie et étudiants à la fac de Toulouse qui se rendent compte que les organisations de Français d’Algérie ont une démarche tout à fait légitime : demander une indemnisation pour les biens perdus et des aides pour la réinstallation. Pourtant, ces étudiants font le choix de ne pas abandonner la mémoire de l’Algérie française et font paraître un communiqué dans la presse pour annoncer la création de l’association. Ils sont alors approchés par un vieux monsieur, Jean Pommier, fonctionnaire et poète qui avait créé, avec d’autres intellectuels Algériens, pour représenter la réalité de l’Algérie telle qu’elle était : une communauté bigarrée, un melting pot. Ils se faisaient appeler les « Algérianistes ». Jean Pommier propose donc à ces jeunes de s’appeler le « Cercle algérianiste ». Voilà comment est née l’association. Aujourd’hui, l’association est présente partout en France avec 41 cercles locaux représentant plus de 8 000 adhérents avec 50 000 contacts.
Et quel est l’objectif de l’association ?
Nous voulons faire perdurer la mémoire des Français d’Algérie et rétablir la vérité. Depuis longtemps, le sujet n’est traité à l’école que par des idéologues. Nous nous battons pour la vérité historique, raison pour laquelle nous publions beaucoup. Nous voulons que nos drames soient reconnus. [...]
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