Sept ans que Marion Maréchal traîne son cafard en politique. C’est en décembre 2015 en effet que la charge de cette cavalière française qui était partie d’un si bon pas fut stoppée net: l’alliance des Dupondt de PACA, Christophe Castaner le gérant d’auto-tamponneuses et Christian Estrosi le « motodidacte » – qui se retrouveront dans le prochain gouvernement de Macron – avait brisé son rêve de présidence de la région qui aurait couronné une ascension fulgurante. Si l’on ajoute à cela des souci personnels et la constante rivalité née d’un amour déçu avec Marine Le Pen, ces sept années auront été de tâtonnements, d’entreprises parfois réussies et de vains contournements d’un destin qui finit par la rattraper. Et comme toujours avec le destin, les Grecs nous l’ont assez enseigné, c’est d’une drôle de façon qu’il agit et enserre sa proie dans ses filets: en l’occurrence, par la candidature d’un essayiste commentateur de plateau-télé qui aura eu le bon goût de reprendre non seulement presque entièrement les idées de la jeune femme, mais aussi ses plans tactiques et stratégiques. [...]
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