Dans Au Clair de la lune, Christophe Donner fait s’entrecroiser avec maestria les destinées de deux inventeurs français qui ont défini notre perception moderne du monde. Quand Nicéphore Niépce prend la première photographie de l’Histoire, Édouard-Léon Scott de Martinville laisse la première gravure d’une voix humaine en chantant la célèbre comptine qui donne son titre au livre. Ils n’obtiendront ni la fortune ni la gloire, mais, un siècle et demi plus tard, l’hommage d’un roman trépidant. Rencontre avec son auteur.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser à Nicéphore Niépce et Scott de Martinville ?
C’est parti de mon goût pour les courses. Il se trouve que c’est à partir des chevaux de course qu’on a fabriqué le cinéma – en tous les cas, la photographie instantanée. En effet, il s’agissait, au départ, de décomposer le mouvement d’un cheval de course. Financée par Stanford, cette opération avait été commandée à [...]
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