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Charles Pieri, surnommé « le vieux », est une figure du nationalisme corse mais surtout un ennemi de la France au sens strict du terme.
On le dit infréquentable, mais il est surtout incontournable pour le nouvel exécutif régional. Depuis le mois de novembre, l’ombre de cet homme sulfureux plane sur la Corse. S’il avait préféré rester discret jusqu’à l’élection, la victoire des autonomistes et des nationalistes l’a semble-t-il ragaillardi. Ainsi, Charles Pieri s’est montré à plusieurs reprises aux côtés d’élus de la majorité territoriale depuis le début de l’année 2018, témoignant de son influence importante, sinon cruciale, dans la vie politique de l’Île de beauté. Il a même été vu assis à la tribune de Corte, invité à préparer l’organisation de la manifestation d’Ajaccio du 3 février.
Il serait presque impossible de rappeler de manière exhaustive les « faits d’armes » – au sens littéral- de Charles Pieri. De son rôle central au Front de libération nationale de la Corse (il nie) en passant par des soupçons d’accointance avec le gang de la Brise de mer de Bastia, ou bien encore sa condamnation pour malversations financières en vue d’une entreprise terroriste en 2005 ; dès que « u vecchiu » se montre quelque part, le trouble n’est pas loin. Mais Charles Pieri est surtout un ennemi de la France au sens strict du terme. Une personnalité haineuse qui n’en fait pas mystère sur son compte anonyme Facebook (Di l’altu pianu), dont les références nous ont été données par des informateurs. Jugez plutôt ce message, qui se passe de commentaires :
Nous avons vérifié, certains détails prouvent qu’il s’agit bien de Charles Pieri.
Comment les nationalistes corses peuvent-ils espérer être entendus en gardant près d’eux pareils individus ? Du reste, il faudrait peut-être rappeler à monsieur Pieri le rôle que joua l’Armée française, à l’initiative du général Henri Giraud, dans la libération de la Corse. Mais aussi, et cela est un peu moins connu, qu’une partie de l’irrédentisme corse d’entre-deux-guerres était beaucoup plus rattachiste que nationaliste, souhaitant que la Corse unît son destin à celui de l’Italie mussolinienne.
RRRR
Le parti politique Corse, Femu a Corsica, dont l’un des leaders est Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Corse, a tenu à réagir par un communiqué qualifiant ces propos d’inacceptables et incompatibles avec leurs valeurs et leurs principes.
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