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Charles Thimon : « Le vent est renouvelable, pas les éoliennes »

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Publié le

26 juillet 2021

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La transition vers les énergies dites « renouvelables » est devenue le mantra de la majorité de la classe politique. Pourtant, l’éolien est loin d’être aussi « vert » et rentable qu’on le prétend. Dans leur film « Éoliennes : du rêve aux réalités » dévoilé le 1er juin sur YouTube, Charles Thimon et son association « Documentaire et Vérité » souhaitent bousculer les idées reçues et informer le public sur les réalités de l’énergie éolienne en France. Entretien.
Eolienne

L’éolien, présenté comme l’inévitable horizon de la transition énergétique, est-il une énergie aussi verte et renouvelable que ses partisans veulent le faire croire ?

Assurément non, le vent est renouvelable, pas les éoliennes. S’installant au gré des subventions, leur développement rappelle à bien des égards la fameuse ligne Maginot : profusion de béton, inefficacité annoncée, coût pharaonique, le tout porté par des dirigeants en quête de symbole à brandir. Alors qu’on stérilise à jamais près d’un hectare de terrain par éolienne, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili nous annonce que ce développement est « vital » pour la planète.

Heureusement, le récent appel de Stéphane Bern semble avoir permis à beaucoup de nos concitoyens d’ouvrir les yeux sur la véritable nature de ces aérogénérateurs. En dénonçant l’écocide provoqué par le développement anarchique des éoliennes, cet amoureux du patrimoine a, en même temps que la sortie de notre film, peut-être permis à une partie de nos concitoyens de se réveiller. C’est entendu, chaque moyen de production a ses contraintes, ses travers. Aucune énergie n’est tout à fait verte. Mais concernant l’éolienne, on assiste à un déluge d’informations biaisées ou de demi-vérités. La réalité est plus prosaïque : l’intermittence du vent fait que la puissance fournie par les éoliennes ne peut pratiquement jamais correspondre à la demande des consommateurs et qu’elle doit être associée avec des centrales pilotables.

La France s’apprête-t-elle aujourd’hui à délaisser l’énergie nucléaire au profit d’une transition complète vers les énergies dites « renouvelables » ? Est-ce une solution réellement envisageable ?

Vouloir remplacer du nucléaire par des éoliennes apparaît aux yeux de beaucoup d’observateurs comme une erreur historique : la France devrait dans ce cas forcément conserver d’autres centrales plus polluantes en réserve pour les jours sans vent ni soleil. Cela risque en plus de coûter cher : une centrale nucléaire, qu’elle soit utilisée ou non, coûte le même prix. En abaissant les recettes de cette industrie, on diminue d’autant les investissements nécessaires et par extension leur sûreté. Le tout sans le moindre impact sur le climat puisque le nucléaire français émet sur l’ensemble de son cycle de vie deux fois moins de CO2 par Kw/h produit que les éoliennes.

Lire aussi : Révélations : Pécresse et l’éolien, un business juteux

En réalité, alors qu’il est habituellement présenté sous le chapitre de l’action climatique, le soutien aux énergies renouvelables électriques a comme seul résultat pratique de contribuer à une diminution de la part du nucléaire. Chacun peut avoir son avis à ce sujet, mais on doute que les Français soient ravis d’apprendre qu’on prélève chaque année plusieurs milliards d’euros sur leurs factures d’électricité et leurs pleins d’essence exclusivement pour diminuer de quelques pourcentages la part du nucléaire dans le système électrique. Les pays européens avec la plus forte proportion de renouvelables sont aussi ceux qui paient leur électricité le plus cher. Alors que l’objectif de cette libéralisation était que la concurrence bénéficie aux consommateurs, la facture d’électricité a selon l’INSEE augmenté de 50 % en 10 ans. [...]

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