La campagne présidentielle sera l’occasion pour EELV et autre bienfaiteur de la cause animale de taper une fois encore sur les chasseurs. Le monde rural et ses traditions enracinées sont devenus la bête noire des bien-pensants qui ne cachent plus leur haine et leur mépris pour cet art de vivre profondément français.
À en croire les écologistes, le puissant lobby de la chasse a de quoi inquiéter toutes les belles âmes en quête de justice animale. La réalité est toute autre. Les chasseurs sont aujourd’hui abandonnés et décriés à tous les niveaux de la société : les politiques, les citadins, les artistes (cela va de soi) et les ruraux eux-mêmes. Il faut dire que leur nombre (environ un million de licenciés) peut paraître important ; il est cependant à relativiser car il décroît d’année en année et représente finalement moins de 1,4% de la population. Pourtant, à en croire Le Monde, ce nombre est important car il est supérieur à celui des tennismen et des golfeurs licenciés. Avec une telle comparaison, on peut aussi ajouter qu’ils sont supérieurs aux licenciés de l’héliport de Courchevel.
Déçus par l’évolution des pratiques qui ne collent plus au cliché du cul-terreux assoiffé de sang, les détracteurs de la chasse se tournent vers la bonne vieille lutte des classes en accusant la chasse d’être d’une « activité de CSP+ »
Les chasseurs sont des boucs émissaires intéressants pour les démagogues surfant sur la vague animaliste venue tout droit du pays de l’oncle Sam. En effet, leur modeste nombre combiné à leur isolement rural en fait une cible idéale, car faible et inapte à la défense. Les chasseurs souffrent de cette image répugnante du campagnard malavisé dépourvu d’humanité. Pourtant, la composition sociologique des chasseurs est de plus en plus variée, avec une nette augmentation du nombre de femmes chasseuses.
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